Et nous sommes ici comme dans une plaine sombre
Balayée d’alarmes confuses de lutte et de fuite,
Où d’ignorantes armées s’affrontent dans la nuit.
Matthew Arnold, « La plage de Douvres »
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Si jamais je pose la main – gantée et hydroalcoolisée, deux précautions valant mieux qu’une – si jamais, donc, je pose la main sur le sinistre résidu de clystère qui a décrété un jour, du haut de son conformisme intellectuel érigé en norme culturelle, que la science-fiction n’était pas de la littérature digne de ce nom mais un genre mineur tout juste bon pour des mioches attardés, j’y pète les rotules direct. Obligé. Avec mon sabre laser. Un vert, celui que portent dans Star Wars les chevaliers Jedi en mission diplomatique. Lire la suite « Le sourire & les crachats »